Mythe ou vérité ?

1. Un bon mentor doit avoir toutes les réponses.

Mythe.

Un bon mentor sait surtout poser les bonnes questions et orienter, pas nécessairement fournir toutes les solutions.

2. Le mentorat est bénéfique autant pour le mentor que pour le mentoré.

Vérité.

Les mentors y trouvent du sens, du recul sur leur propre pratique, ainsi qu’un enrichissement personnel et professionnel.

3. Le mentoré doit suivre les conseils de son mentor.

Mythe.

Le mentoré reste libre de ses choix. Le mentor propose, questionne et soutient.

4. Un bon jumelage dépend avant tout de la similarité du type de pratique.

Mythe.

Les valeurs, la personnalité et les styles de communication comptent beaucoup dans une relation de mentorat fructueuse.

5. Il faut être en fin de carrière pour devenir mentor.

Mythe.

Ce qui compte, c’est la capacité d’écoute, le désir de soutenir un pair et une certaine maturité professionnelle.

Le mentorat repose davantage sur la qualité de la relation et de l’engagement que sur le nombre d’années d’exercice.

6. La relation de mentorat repose sur la confidentialité.

Vérité.

La confiance et la discrétion sont essentielles à une relation de mentorat efficace.

7. Les mentorés sont des médecins en difficulté.

Mythe.

Les mentorés sont des médecins compétents qui souhaitent simplement tirer profit d’un espace de réflexion, de soutien et de partage d’expérience pour mieux naviguer dans les défis de la pratique.

Le mentorat est un levier de prévention, de confiance et d’orientation, et non un signe de faiblesse ou de problème.