Par elles, pour nous tous.
Journée internationale des femmes

Les spécialistes en médecine de famille comptent aujourd’hui dans leurs rangs une majorité de femmes. Elles sont plus de 6 400 femmes à exercer la profession en 2023. C’est 62% des effectifs.  C’est un fait : cette donnée démontre l’ampleur du chemin parcouru en un peu plus d’un siècle.

La place des femmes dans les domaines de pointe comme la médecine est sans doute une des plus importantes «Révolution tranquille» que le Québec ait connu et une raison de célébrer cette Journée internationale des femmes. On le sait, cela n’a pas toujours été le cas, comme rappelle une publication du Collège des médecins

Dre Irma Levasseur a été la première francophone à obtenir un permis d’exercice en 1903. Elle a fondé l’Hôpital Sainte-Justine, premier hôpital pédiatrique, puis l’Enfant-Jésus de Québec, mais a fini ses jours dans l’oubli le plus total.

Une relève a suivi. Dès sa création en 1963, il y a 60 ans, la FMOQ comptait dix-huit femmes dans ses rangs. Il faudra attendre 1975 pour qu’une première femme, Dre Nadine St-Pierre, soit nommée sur le conseil d’administration d’une association régionale, celle de Montréal (AMOM).  Il faudra attendre 1987 pour que Dre Marie Girard accède au CA de la FMOQ. Elle y siègera jusqu’à 1995.

Il faudra attendre 2018 pour que la parité soit atteinte dans la profession médicale au Québec, toutes spécialisations confondues. La tendance se maintient dans les facultés de médecine.